lundi 27 septembre 2010

Matches du Samedi, 7ème journée de L1

 

En relisant mes impressions d'avant matches, je comprend vraiment pourquoi je n'ai jamais réussi à gagner plus de 3€ au Loto Sportif. Autant sur mes impressions d'avant matchs, je n'étais pas loin de la vérité, autant sur le résultat sec, c'est la catastrophe. 


-
Nice - Rennes : 1 - 2
Le duel colombien a effectivement eu lieu. Montaño venant piquer son ballon au dessus d'Ospina pour le 1-2 suite à une grossière perte de balle de Mabiala. Le musclé Stade Rennais repart ainsi avec les 3 points sur ce coup du sort remarquablement conclu. 
Difficile période pour l'équipe de Roy qui enchaîne ici sa 3ème défaite d'affilée avant d'aller affronter le PSG au Parc des Princes. Autant dire, une 4ème perle.
Rennes s'installe tranquillement en tête de la L1 sans rien proposer de génial. Les briscards - Leroy, Damlat - tiennent la cadence, les révélations de l'an passé - Mvila, Marveaux - confirment pendant que de nouvelles pointent leur nez - Brahimi par exemple - et les..enfin, la recrue offensive plante encore. 


-
Caen - Bordeaux : 0 - 0
Match effectivement indécis, vu que personne ne s'est décidé à planter en 90 minutes. Faute aux gardiens, car Carasso et Thébeaux durent sortir 1-2 parades de temps à autre. Pas grand chose à signaler d'autre. Caen a cadré 1 tir dans le match, et Bordeaux a ronronné. Mégateuf à Dornano.


-
OM - Sochaux : 2 - 1

Score peu représentatif du la physionomie du match tant l'OM a dominé son sujet.
- Une défense presque retrouvée : Azpilicuela excellent offensivement et vigilant défensivement. En net progrès. Mbia - Diawara, ça a quand même de la gueule. Une grosse autorité, des duels remportés, des jaillissement à propos, de la sérénité,... Lorsque l'ancien bordelais aura retrouvé du rythme, ça va gazer. Taiwo a du feu dans les jambes ces temps ci. Outre son exceptionnel (et involontaire) but de 40 mètres, ses centres, ses percussions, ses combinaisons avec Ayew,... ont mis la pagaille sur ce coté gauche d'où venaient si peu d'actions l'an passé. Son entente avec le fils d'Abédi Pelé est évidente et beaucoup plus efficace que celle avec Niang. ce dernier préférait repiquer dans l'axe plutôt que de combiner avec le Nigerian. Deschamps a rééquilibré son équipe qui penchait parfois trop à droite avec l'entente Lucho - Valbuena - Bonnart de l'an passé.
- un milieu où Lucho a rayonné : l'argentin était dans tous les bons coups. Un but et 3 caviars offerts à Gignac qui auraient pu (dû?) être convertis en buts. Il a vite oublié ses échecs face à Moscou. A ses côtés, Cheyrou a paru emprunté et maladroit. Difficile de tenir la comparaison, mais l'ancien auxerrois était en deçà de ses dernières performances. Cissé toujours aussi propre et efficace à la récupération. On l'a senti plus libéré par la présence de ses deux compères de l'axe central défensif.
- une attaque méritante : Gignac n'a toujours pas marqué mais a réussi un gros match. De subtiles déviations pour Ayew ou Lucho ont donné de la vitesse à certaines attaques. Son jeu dos au but est précieux et utilisé avec intelligence. Son jeu long fut aussi bon que son jeu court. Il retrouve du rythme, pour preuve ses accélérations jusque la toute fin de match, mais pas l'efficacité. Il aurait dû marquer sur la première offrande de Lucho en début de match : il a bourriné en tribunes, certes gêné par Bréchet. Il aurait dû tuer le match sur une nouvelle offrande de Lucho : il a trouvé la barre après avoir joliment éliminé Bréchet d'un subtil contrôle. Une arme utilisée par Ayew pour se défaire du marquage pourtant efficace de Faty, afin de servir  merveilleusement l'ancien toulousain pour une reprise, difficile, qui passa de peu à côté.
Valbuena enchaîne un second match sans relief. Peut être que l'heure de Rémy est arrivé. Son entrée, ovationnée par le Vélodrome, fut tonitruante : premier ballon, déviation de la tête, but de Lucho. Sur l'un de ses ballons suivants, il élimine Brechet (encore lui) d'un subtil contrôle orienté pour envoyer le ballon au ras de la Lucarne opposée. Il se signale encore sur un corner en toute fin de match ou il plaça une tête au ras du poteau. Ce mec est rapide, technique, et bon de la tête. Et s'il marquait lui ?

On peut aussi signaler la bonne tenue du public marseillais, qui intelligemment ovationna tant la sortie sur blessure d'Azpilicueta (pourtant tenu - à tort - comme responsable de la défaite face à Moscou) que l'entrée de Brandao

Face à l'OM, Sochaux a lutté avec ses armes et fut loin d'être ridicule. D'excellents joueurs composent cette équipe et devraient emmerder bon nombre de défenses adverses : Martin, Boudebouz, Ideye notamment. Mais ils ont beaucoup trop souffert défensivement pour ramener quoique ce soit du Vélodrome samedi soir.

-
Lorient - Monaco : 2 - 1
Je pensais les monégasques bien partis pour ramener quelque chose du Moustoir : il n'en fut rien. Totalement dépassés par la vitesse de l'attaque lorientaise (Kitambala, Gameiro en tête de proue) et incapables du moindre mouvement offensif de qualité, Monaco a bien failli réussir un joli hold-up : le match nul ne se transformant en défaite que sur la fin. Les monégasques durent cependant jouer à 10 contre 11 pendant plus d'une mi - temps, suite à l'expulsion méritée de Puygrenier. Copie à revoir pour Guy Lacombe, papa Gourcuff respire.

-
Auxerre - Nancy : 2 - 2
Un match qui débute par un doublé de Denis OliechJean Fernandez commençait à imaginer de quelle manière il allait demander un autographe à José Mouronho mardi soir, Nancy égalisa une poignée de minutes plus tard par 2 de leurs recrues : Cuvillier l'ancien boulonnais et Vahirua qui dépucela la pagaye lorientaise.
Auxerre inquiète. Sa si solide défense de l'an passé vole encore en éclats face à de modestes nancéens - bien que retrouvant Hadji à leur pointe. N'imaginons pas ce que cela pourrait donner face à Benzema, Higuain ou Cristiano Ronaldo. 
Ils pourront cependant compter sur leur attaquant Kenyan visiblement en forme et ravi de jouer en pointe en l'absence de "Ikea" Jelen. Sa pointe de vitesse peut faire souffrir une défense jouant haut, comme on peut imaginer celle du Real demain, si Pedretti est dans un bon soir en guise de lance-missiles.





-
Montpellier - Arles Avignon : 3 - 1
Arles à une nouvelle fois bien joué, été méritant.. mais malchanceux et pas aidé. Dja Djédjé trouve ainsi le poteau à 0-0, Kermorgant se voit refuser le but du 2-2 sur un hors jeu inexistant. Et sur le contre, Montpellier tue le match. A signaler, le doublé d'Olivier Giroud dont le profil me semble plus adéquat dans le système de jeu de Girard, que ne l'était celui de Montaño.
Poissards les avignonais, qui perdirent Charisteas sur une ... talonade. Joueurs, mais poissards. Toujours pas d'entraîneur nommé, Salerno qui commence à fatiguer...rien ne va.
Les équipes n'ayant toujours pas rencontré l'ACA commencent à baliser, car les premiers points devraient bien tomber un jour pour ces derniers, et ceux qui les perdront face à eux seront de jolis cocus.


-
Lyon - Saint-Étienne : 0 - 1
Du jeu, des poteaux de l'injustice pour Arles Avignon donc. Mais aussi pour le club le devançant d'une place au classement : Lyon.
Si l'on avait dit aux hommes de Salerno qu'après 7 journées, ils seraient planqués juste derrière Lyon à 5 points d'eux,...ils auraient lolé.
Le pire scénario pour les lyonnais est donc arrivé. Outrageuse domination, nombreuses occasions de buts, 3 poteaux/transversales, des ballons sauvés sur la ligne. Et ce qui devait arriver, arriva. Sur une erreur arbitrale pour couronner le tout. Payet transforme un splendide coup - franc, pourtant pas évident. 
On peut donc pester contre la mauvaise fortune, mais aussi contre la maladresse des attaquants lyonnais qui auraient dû marquer bien avant ce coup franc magistral. Mais que ça soit Bastos, Gomis, Briand ou Gourcuff, tous pêchèrent dans le dernier geste. On ne leur reprochera pas de ne pas s'être battus, non... le public était derrière eux, poussait, poussait... Mais non, flop. Pourtant de loin la meilleure prestation des lyonnais.
Ils n'avaient pas encore retrouvé beaucoup de fluidité, mais leur engagement européen et le rythme qu'ils imposèrent mirent les stéphanois totalement hors du coup. Ceux-ci essayèrent de ralentir de jeu, de casser le rythme. Pas trop de contrer, non. Juste éteindre le feu. Et ça a suffi. Jusque ce tacle anodin - mais par derrière - de Kalstrom sur Perrin. Que Payet, pourtant assez transparent jusqu'ici, transforme pour la grande joie des supporters verts.

A signaler la rigolote prise de bec dans les couloirs du vestiaire entre Bats - Vercoutre et Galtier. Agrémenté de quelques invectives de Puel, demandant à l'entraîneur stéphanois de "la fermer un peu". Marrant quand on entend les incessantes jacasseries du duo comique lyonnais sur le banc de touche pendant n'importe quel match.
Si on ajoute à cela la course poursuite d'Aulas derrière les arbitres après match pour leur faire savoir la vérité sur la faute qui précéda le coup-franc de Payet
Celui-ci ne s'arrêtera pas là samedi soir : pour calmer la vindicte populaire, demandant à corps et surtout à cris, le départ immédiat de Puel et refusant de quitter le stade après le match, JMA prit alors le micro pour un discours assez cocasse : "Je n'ai pas dit que Puel était l'homme de la situation", "il faut supporter le club, pas Claude Puel...", "nous demain, on joue la C1, eux ils la jouent sur Playstation". Enfin, je suis pas certain de l'exactitude des propos, mais je retranscris pèle-mêle, 1, 2, 3 PAF pastèque.

Bref, un joli théâtre de Guignols.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire