mardi 21 septembre 2010

Coup d'envoi

Déjà auteur irrégulier d'un blog parlant de musique - HYPRAM - l'idée d'en créer un où je pourrai parler de l'une de mes autres grandes passions, le football, me trottait dans la tête depuis un certain temps.

Le truc était juste de se lancer. Pour cela, trouver la bonne formule :
- dois-je modifier l'existant afin qu'il intègre aussi une partie football ou un créer un nouveau ?
L'idée me semblait séduisante dans un premier temps ; les deux mondes pouvant se côtoyer voire se mélanger. Mais je ne suis pas d'un tempérament assez cyclothymique lorsqu'il s'agit d'écriture. De grosses périodes musique auraient succédées à de grosses périodes football, alors qu'il aurait fallu alterner de manière aussi régulière que possible à mon goût. Donc séparons.

- un titre qui me plait :
J'aime assez l'idée d'un fil conducteur entre mes 2 espaces, et comme le nom/sigle me permet de m'adapter à ces deux domaines, n'hésitons pas. D'autant plus que dans HYPRAM, l'idée était de parler de choses plutôt ancrées dans le présent. Voire exclusivement. Dans HYPRAF, il en sera de même tout en m'autorisant parfois quelques digressions passéistes comme j'aime en faire. Des hommages à Franck Durix, Jean-Marc Adjovi-Bocco ou une théorie sur les relances de Eduardo Tuzzio par exemple.
- un ton :
Le mien, simplement. Ne pas essayer de singer ce que j'aime lire, ne pas répéter ce que j'aime écouter,... Je pense être capable, à partir de faits bruts et réels, de pouvoir donner un avis, une opinion personnelle, sans être (trop) influencé par les divers médias que je consulte (radio, presse, web).
Je le pense, oui...
Le gros défi de ce blog sera d'y arriver pleinement tout en y prenant du plaisir. Le but ne sera pas d'informer mais de partir d'un élément réel (un match, une dépêche, une news, un tir du pointu,...) et d'y coller quelque chose. Une réflexion, un coup de gueule, un avis, une phrase, une boutade,...

- le rythme :
L'actualité footballistique étant particulièrement riche et variée tout au long de l'année, ça ne sera pas les idées de base qui manqueront. La motivation dans un premier temps sera là, comme toujours lorsque l'on démarre un nouveau "Cahier de Vacances", mais s'estompera probablement avec le temps. Je ne me fixe aucun objectif, c'est purement récréatif. Ceci dit, quand je vois le nombre de fois ou il m'arrive de parler football dans l'année que ce soit entre collègues, amis ou sur des forums, je ne suis pas trop inquiet.

- le hic :
Je suis un supporter. Un passionné. Raisonné, mais passionné. J'ai appris avec les années à calmer mes ardeurs partisanes (même si cela peut paraitre incroyable à mon entourage proche), à relativiser, à critiquer de manière constructive,... Sauf les lendemains de matches bien entendu, faut pas déconner, y avait hors jeu, un point c'est tout.

- mon club :
Lorsque mes parents m'ont inscrit dans mon club de foot et que dans la cour de l'école commencèrent, vers la classe de CE1 les matches de football face aux "grandes classes", il fallait choisir un camp. Je viens du Sud-Ouest. Donc, les grands, c'était les gentils, c'était Bordeaux. Nous, on était les méchants (aka les meilleurs, les gagnants, les plus beaux, les mal aimés, les rebelles,...), donc l'OM. La rivalité Bez / Tapie battait son plein même si l'équipe bleu marine faisait pâle figure face à l'armada d'invincibles que furent les Papin, Waddle, Pelé, Sauzée, Di Meco, Boli, Mozer,...et j'en passe.
Donc, à l'école, on était les marseillais. Et on le faisait savoir vu que chaque midi, de chaque jour de la semaine, se déroulait sur le terrain de l'école le terrible OM - Bordeaux. Donc on le chantait à tue-tête sur le trajet cantine - école. Une fois les pieds dans l'herbe, le blue jeans pas encore verdi au niveau des genoux, il fallait se trouver une "identité". J'ai jamais été le plus grand, donc du coup, Papin et Waddle, j'y avais pas droit. Y avait le gros là, qui frappait fort (facile en ayant redoublé), du coup, Sauzée non plus. Mais je savais faire des passes, sans me faire chier, courir vite vers devant (ou derrière), ce qui donnait l'impression que je jouais "au milieu". Alors qu'en fait, c'est là ou je courais le moins. Hé oui. Du coup, j'étais Dragan Stojkovic.
L'OM ne m'a jamais vraiment quitté depuis ces années là. Pour le pire (VA-OM, Joel Cantona, Malusci - Franseschini, Berizzo, Cyprien) comme pour le meilleur (Munich 93, Laurent Blanc, Ravanelli, Drogba, Ribery, Niang, Lucho). Cette passion a développé en moi une mémoire des plus pointilleuse, malheureusement au détriment d'autres souvenirs pourtant plus "importants" (enfin, d'après les autres). Je suis ainsi capable de raconter de quelle manière Manuel Dos Santos a réussi à marquer un but à Sedan en 2002, alors que je ne sais plus si je dois prendre du sucre en poudre ou en morceaux au Franprix ce soir.

Voilà qui est symptomatique de ma passion débordante : je pars pour une introduction sobre et concise, et je me retrouve à parler de ce bon vieux Manuel Dos Santos.

Il est alors évident que je serai amené à parler de mon club uuuun peu plus que des autres (et encore), et que mes avis, bien que tempérés autant que possible, seront peut être orientés. Mais sans être aveugles pour autant. C'est pour éviter cela que je pense faire appel de temps à autres à une ou plusieurs autres paire de mains pour remplir cet espace. L'identité et la fréquence de leurs interventions reste à établir, mais l'idée d'une place de débats et d'inspirations diverses me plait bien.

Bon allez, la balle est au centre, KICK OFF.

PS : pour info, sachez qu'il m'a été impossible, malgré de longues recherches, de retrouver un quelconque trace de ce but de Dos Santos. Il m'est donc impossible de partager ce grand moment de football. On appelle ça un instant de solitude.

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