vendredi 19 août 2011

Ligue 1, 2011-2012, vrac après 2 journées. Part 2.

Le barragiste.



"noooon, che n'ai paaaaas chanchéééé", chantait Jacques Villeret grimé en cousin d'Hitler dans Papy fait de la résistance. Tout comme Jacques, l'OL version 2011-2012 n'a pas non plus changé. Du moins, d'effectif. A l'exception du défenseur central de Guingamp Bakary Koné venu un peu en catastrophe pallier aux blessures conjuguées de Cris et Mensah, on a pris les mêmes et on a recommencé.

Dans les intentions par contre, on ne reconnaît plus trop le Lyon de Puel. Sauf défensivement ou la fébrilité règne encore, on se refait pas. Offensivement par contre, Rémi Garde et son immuable - pour le moment - 442 "à plat" semble redonner confiance à un secteur souvent triste l'an passé. Lisandro et Gomis enfin associés en pointe s'ôtent mutuellement le poids d'une solitude souvent frustrante dans le 433 passé. Briand ne rechigne pas aux efforts dans le couloir droit et le gourmand Bastos a digéré son faux départ à la Juventus. L'intelligence et le coup de patte toujours précis du très cher Kallstrom, associé à l'abatage défensif de Gonalons amène une certaine stabilité à l'ensemble, même si dans ce domaine l'auxerrois Ndinga est dans le viseur pour amener plus de consistance à la chose. Rajoutez à cela le prochain retour des jeunes pousses fraîchement éliminées de la coupe du monde des -20 ans et vous obtiendrez un effectif bien assez fourni pour revenir chatouiller les 2 premières places.

Dans les faits : premier match prometteur malgré une entame poussive face à une équipe niçoise pas bien monstrueuse. Que se serait-il passé sans le but miraculeux de Lisandro après l'ouverture du score niçoise contre le cours du jeu ? On en sait rien et on s'en fout. Lyon a repris le match en main et a transformé son point faible en arme ultime avec 2 buts marqués suite a un coup de pied arrêté. Maîtrise et bonne circulation de balle pour finir.
Deuxième adversaire à priori encore plus aisé à la maison. Seulement les ajacciens vexés par une défaite inaugurale face à Toulouse n'avaient pas envie de venir jouer les faire valoir à Gerland. Mode tortue devant le but protégé par Ochoa dont les poteaux tremblent encore après 5 fracassages. Un petit contre assassin conclu par Sammaritano pour faire frissonner l'assemblée en ramenant le souvenir de Puel au premier plan. Mais Lisandro décidément bien en forme et pas découragé par ses 3 poteaux précédents ramène le point du nul.

L'argentin semble sur une pente ascendante après une année assez morose comme le prouve son match face à Kazan ou son entente avec Gomis fut la clé du retournement de situation - une nouvelle fois compromise par une entame poussive et des coups de pied arrêtés dramatiques-.

Le cocu.



La quatrième place est celle du con, du cocu. Surtout lorsque l'on finit à un cheveu du podium et que l'on y fut installé durant pas mal de semaines. Pourtant en début de saison, peu auraient parié sur les hommes de Kombouaré pour y figurer. Effectif quantitativement juste bien que qualitativement intéressant pour le 11 titulaire. Seulement voilà, la Ligue europa et un excellent parcours en Coupe de France (même si le tirage fut plus qu'indulgent une fois de plus) ont usé les troupes. Les forces ont parfois manqué lorsqu'il fallait s'arracher sur certaines fins de matches pour garder un score ou reprendre l'avantage.

Il y avait aussi Edel dans les buts. Pour mémoire, revoir le but égalisateur de Gomis à Lyon alors que Paris menait à Gerland avec la manière. Il y avait aussi le manque cruel de réalisme du duo d'attaque (+ Luyindula) Erding - Hoarau qui croquèrent beaucoup lorsqu'il y avait besoin de ce petit but pour faire la diff'.
Il y avait par contre heureusement Nenê qui débloqua nombre de situations compromises par un coup de patte magique. Mais aussi les confirmations Sakho, Jallet après une saison précédente honorable. On peut aussi parler de révélation Kombouaré pour avoir su relancer de belle manière Armand en le replaçant dans l'axe après une saison catastrophique sur le côté, ainsi que Chantome tant de fois annoncé partant alors qu'il fut le parfait pendant du vieillissant Makélélé.

L'arrivée des nouveaux propriétaires qatariens semble avoir résolu - du moins sur le papier - les points noirs cités ci-dessus. Arrivées de Gameiro pour la pointe, de Douchez et Sirigu pour les cages, de Bisevac pour faire plaisir à Kombouaré (et surtout parce que Camara est encore là...) et remplacement des anciens par des néo-internationaux (Menez, Matuidi). On rajoute à cela les deux nouveaux plus gros salaires du club que sont Sissoko et l'élégant Pastore. Bahebeck et Kebano qui tapaient à la porte de l'équipe première malgré leur jeune âge semblent être conservés pour jouer la rotation d'effectif lors des 6 matches des Coupe de France à venir face à des L2 ou des amateurs. Le cocu n'a plus envie de s'y faire prendre et montre les crocs pendant le mercato.

La pression déjà bien présente sur l'effectif parisien de par l'aura médiatique qui entoure le club depuis toujours (enfin, depuis sa création) se voit par contre accentuée. Les attentes des supporters mais surtout des nouveaux propriétaires sont désormais d'un autre ordre, excités qu'ils sont par le montant investi ces dernières semaines. Kombouaré le sait, il n'a pas de temps, ni de points, à perdre en ce début de saison sinon ses jours seront vite comptés à la tête de l'équipe.

Pression énorme + effectif modifié à 50% + collectif à retrouver + recrues arrivées sur le tard + la bête noire au parc pour la première journée (Lorient, pourtant amputé de sa tête pensante partie à l'OM et de son canonnier parti se changer dans le vestiaire d'en face)...Comment cela pouvait-il bien ne pas déboucher sur une défaite sous les sifflets déçus du "nouveau public" impatient ? Impossible. Léo semble s'en foutre (il garde confiance en AK ? vraiment ?). Kombouaré demande donc une réaction d'hommes la semaine suivante à Rennes. Adversaire en forme à l'effectif peu changé et aux recrues déjà performantes (Pitroipa, Ferret), autre bête noire des parisiens. D'habitude, cette "réaction d'hommes" il la demandait un peu plus tard dans la saison...Bon, quoiqu'il en soit et bien que les joueurs les plus en vues furent les gardiens, il peut être satisfait. Paris a réagi après sa copie lorientaise plus que passable. Rennes a failli s'arracher les cheveux (enfin sauf Antonetti) après tant d'occasions gâchées (ou plutot sauvées par Sirigu), mais au final difficile pour les bretons de ne pas partir soulagés avec ce point du nul arraché à la 88ème. Paris, 2 matches, 1 point.  
AK respire, Ancelotti attend.




Ligue 1, 2011-2012, vrac après 2 journées.

Le champion. 



Dans la tradition de leurs débuts de saison merdiques, les lillois perpétuent. Après avoir enchaîné nombre de nuls l'an passé, et flirté avec la zone rouge il y a deux ans, les voilà avec 1 point en deux matches et déjà une défaite à la (future ex) maison. Ceci dit Montpellier est une équipe qu'il vaut mieux traditionnellement éviter en août, l'arthrose de Vieuchamps lui permettant encore de s'exprimer.
Dans le jeu sinon, si Rami semble avoir été remplacé avec succès par Basa, les successeurs de Gervinho et Cabaye ont encore tout à prouver...dans ce collectif. Individuellement Payet et Pedretti sont des valeurs sûres de la L1, mais à eux de se fondre dans la machine lilloise. Pedretti va devoir modifier son jeu planplan de lance missiles auxerrois pour un style plus offensif. Payet va devoir apprendre à jouer plus de 13 bons matches par saison. L'arrivée de Park aurait pu leur faire plus grand bien (profondeur, grosse activité), mais la gourmandise du coréen semble être un frein. A d'autres d'en profiter.

Le dauphin. 




Avec un recrutement à 85 % défensif, on voit bien le domaine dans lequel DD souhaitait apporter des améliorations. D'une part en comblant des départs actés - Taiwo et Heinze - puis en voulant faire jouer une concurrence en défense centrale, qui n'existait pas vu les faibles rendements de Hilton et N'Diaye seuls spécialistes du poste dans l'effectif sur le banc. Puis en voulant un vrai spécialiste du poste dans le rôle de sentinelle, Édouard Cissé n'étant plus vraiment un perdreau de l'année.
Restrictions budgétaires oblige, il allait en plus falloir recruter malin. Chose faite avec les arrivées de Morel, Nkoulou, Diarra et désormais Djimi Traoré. Un secteur donc logiquement en chantier à qui il va falloir encore un peu de temps pour tourner à plein régime. Au moins 3 des 4 buts encaissés auraient pu être évités assez facilement avec un peu plus de cohésion et d'attention dans les rangs.
Heureusement qu'à côté de cela, le secteur offensif - lui très peu modifié - gaze pas mal. Lucho retrouve des cannes, sa vista et son entente avec un Rémy on fire fait des étincelles. Les Ayews poursuivent sur leur fin de saison passée, Valbuena caviarde sur coup de pied arrêté et Amalfitano semble déjà bien acclimaté. Si Lucho reste donc sur sa lancée pendant une dernière année et que l'on peu rajouter un Gignac enfin rafistolé, affûté et revanchard, les buts devraient suivre.
Reste à Diarra à retrouver un bon niveau afin que le socle défensif axial fasse le job et à Morel à être plus performant défensivement. Le côté droit semble par contre béton avec Azpi ou Fanni. La blessure assez longue de Mbia est par contre un coup dur.+

A suivre, le barragiste et le cocu.

lundi 18 octobre 2010

OM - Nancy : feedback

L'homme public Didier Deschamps use et abuse des poncifs footballeux. Élément sur lequel il est souvent raillé et caricaturé à l'instar de son collègue sélectionneur de l'équipe de France. Pourtant, rarement autant que samedi soir, on ne pourra lui reprocher d'avoir conclu la soirée avec un "l'important, c'était les 3 points". Il faut bien avouer qu'il n'y avait effectivement pas grand chose d'autre à tirer de cette triste soirée, au cours de laquelle l'OM a péniblement battu l'équipe de Nancy, 1-0. Jeu en berne, velléités adverses facilement étouffées, mistral omniprésent,...tous les ingrédients pour un match de merde étaient là. Donc, on y a eu droit. 



Heureusement qu'à Marseille, on aime faire parler de soi. Car ça n'est pas un, ni deux, mais bel et bien 3 polémiques qui viendront agrémenter l'après match : 
- le but de Rémy tout d'abord : suite a une première frappe maladroitement repoussée par le laborieux Grégorini, Remy voit la course de son pied terminer dans la tronche du pauvre ancien Niçois, avant de reprendre le cuir pour ouvrir le score. Objectivement, le choc est non-intentionnel et même si Rémy n'avait touché Grégorini, la fin de l'action aurait été la même : le gardien Nancéen étant étalé de tout son long comme un éléphant de mer suite à son premier "arret" loupé, il n'aurait pas pu empecher le but.
- la main de Heinze : sur un corner cafouillé (une sale habitude cette année) par la défense marseillaise, un nancéen envoie un ballon en cloche au dessus de la défense tentant de remonter. Seul Heinze pige le truc, et part au contact avec le catcheur Lotiès. D'un subtil coup d'épaule, ce dernier s'impose et s'amène le ballon, avant que l'argentin ne le lui subtilise de la main. Rien à dire, le pénalty était évident.
- Ceinturage de Taiwo sur Hadji : Le genre de fautes que l'on voit 8 fois par matches. Oui, il y a faute. Mais alors, il y a 8 pénaltys à siffler par matches. Cela permettrait peut être de mettre fin à ces actes d'anti-jeu manifestes, mais dieu que ça serait compliqué. Il faudrait 10 Chapron chaque journée en fait. Non merci. De plus, en regardant la façon dont Hadji appréhende le corner, ça laisse songeur : en effet, dès le tir du corner, celui ci, est dos au but, et s'appuie bien sur Taiwo (qui effectivement, le ceinture) dans une espèce de danse sensuelle. Il faudrait alors arriver dans ce méli-mélo de bras et de jambes à différencier vrais ceinturages, simulations, tentatives d'abus sexuels. Bref, compliqué même pour Super-Chapron


Ceci dit, si l'une des ses actions avaient abouti sur une "sanction suprême" (quel terme idiot..), le but n'était pas garanti. Ensuite, ayant vu la grosse différence de niveau entre les deux équipes, lorsque l'OM jouait un minimum, un but aurait aussi pu les réveiller définitivement pour balayer ces nancéens techniquement à la rue (pourtant habiles jusqu'ici à l'extérieur). Donc quand je lis certains dire "ahah l'OM peut remercier l'arbitre"...je lole.

Marseille aurait pu (dû) s'éviter ce lendemain tumultueux dont sont friandes les émissions dominicales footballistiques, en ayant conclu les 2-3 occasions très franches qu'ils se sont procurés. Mais ni Rémy ni Lucho n'ont cadré, et Cheyrou a vu sa déviation du bout du lacet sortie sur la ligne en corner par Sami. Un peu dommage que cette équipe ne sache pas encore plier ce genre de rencontres qu'elle tient sans forcer, ni bien jouer. L'arrivée de Deschamps a au moins eu le mérite de leur apprendre à ne plus les perdre, c'est déjà ça,... 

Ce dernier avouait craindre au plus haut point ce match de reprise face à une équipe très à son aise sur les terrains adverses. Une équipe qui en plus récupérait son meilleur joueur, absent depuis de longs mois suite à une suspension de 6 mois (réduite à 4). Il avait raison...Certains joueurs disaient que l'idéal, vu la série de matches à venir, serait de gagner sans trop perdre d'énergie. Vu l'apathie générale sur les 3/4 du matches, je pense que le contrat est pleinement rempli.



mardi 12 octobre 2010

Après la souffrance, la délivrance...

Nous avons enfin vaincu la Roumanie. Oui, vous entendez bien, NOUS AVONS ENFIN VAINCU CETTE PUTAIN DE ROUMANIE ! Après avoir produit l'un des pires matches de l'histoire des Championnats d'Europe en 2008 (0-0), après avoir été humilié sur nos terres par un odieux c.s.c. d'Escudé, après avoir péniblement arraché le point du match nul chez eux (2-2), ... la victoire.

En étant sévères, on pourrait dire que "seule la victoire était belle". Arrachée dans les dernières minutes sur un but légèrement hors jeu au début de l'action, défaite évitée d'un cheveu avec ce poteau trouvé par les attaquants roumains,... Comme le dirait Laurent Blanc, c'était "Cric Crac". 
Il y a quelque mois face au même adversaire, suite à un scénario quasi similaire - domination stérile, contre-attaques, chaud aux fesses - la défaite avait conclu la soirée. Samedi, ce sont sur les sourires de Loïc Rémy et Dimitri Payet que se tournèrent les caméras de TF1, entre deux "hein Arsène?".

Cette équipe, ce groupe France, avance. Dans son groupe dont il occupe désormais la première place, mais aussi dans sa cohésion et son esprit général. Les gars se battent sans rien lâcher (M'Vila, Diarra), provoquent avec leurs moyens (Nasri, Valbuena) ou simplement font le taf (Reveillère, Mexès, Rami). Même si certains passent à côté (Benzema, Clichy, Malouda), on sentait un réel effort collectif pour pallier à ces défections côté gauche. Quand l'heure fut celles des remplaçants, ce ne furent pas 3 gonzes tirant la gueule pour ne pas avoir été alignés qui rentrèrent sur la pelouse, mais 3 morts de faim. Résultat ? But du premier rentrant (Rémy), puis magnifique travail du second (Payet) pour servir le troisième dans un fauteuil pour le coup de grâce.

Nul ne sait comment les choses auraient évolué si ce poteau roumain avait été rentrant et non sortant. Et franchement, on s'en cogne. Le match fut maîtrisé en première mi temps, puis franchement dominé en seconde. Face à une faible Roumanie, qui ne doit plus faire peur à grand monde, c'était un moindre mal. Ceci dit, ne disait-on pas la même chose avant le match face aux biélorusses, pourtant soldé par une défaite ?

En tant que supporter, ce match était crispant, énervant... mais au final heureux. Les gars ont trimé pour aller arracher cette victoire méritée, place maintenant à la séance plaisirs face au Luxembourg de Jeff Strasser. Match après lequel je comptais initialement poster ce message, mais en y réfléchissant bien, il n'y aura certainement rien à retirer de ce soir : schéma différent, titulaires différents, et adversaires faibles. Espérons que nos français sauront marquer ce précieux premier but suffisamment tôt, pour s'éviter l'inutile et dispensable frisson de la honte, au cas ou... Non, n'y pensons pas.

jeudi 30 septembre 2010

Ligue des Champions, journée 2 : dialogue avec Jean-Mich'

 

La seconde journée de ligue des champions a rendu son verdict, place aux analyses en bois, aux conclusions hatives et aux digressions fumeuses.

Mardi soir

"ohlala, le football français est en piteux état ! 2 défaites! aucun but marqué! on dirait le Luxembourg !"

Bah ouais et en face, on avait quoi ? Le Real Madrid avec Mourinho aux manettes, donc une équipe qui ré-apprend à (bien) défendre et Chelsea, la seule équipe européenne qui parvient à déjà dominer son championnat avec un collectif huilé et un effectif quasi-inchangé.
Il fallait s'attendre à autre chose? vraiment ?


"oui mais l'OM quand même.. chaque année, c'est pareil, rhalala, c'était mieux avec Goethals"

Oui, mais ça, il fallait le dire après le premier match face à Moscou. Là, ils se sont chiés dessus et pas qu'un peu. Alors qu'au lieu de ça, ça versait un peu trop dans le "oui mais ils ont tellement dominés", "l'équipe n'est pas encore prête", "il suffira de gagner là bas". Oui, ok. Moi le premier.
Rien n'a changé après le match de Chelsea en fait. Ca n'était pas un déplacement où il fallait tabler sur une moisson de points. Juste un match où il fallait éviter la branlée.

"attends, ils étaient prenables, ils étaient sur 2 défaites d'affilée !"

D'accord. Une face à Newcastle avec une équipe totalement remaniée et en coupe. Et une autre face à l'équipe pétro-dollars de Manchester City. Tu l'as vu toi Carlos Tevez à la pointe de l'OM ? Moi non. J'ai vu Brandao ailier gauche.
Chelsea n'était absolument pas "bon à prendre" mardi soir. Ce 2-0 n'est pas cher payé, soyons contents.
Ce fatalisme post inéluctable défaite en Angleterre me gonfle tout autant que le je m'en foutisme qui suivit la défaite inaugurale face à Moscou. Même si j'étais le premier à le penser le "suffira de gagner là bas". Bah ouais, et si Chel$ki déconne une fois face à Mo$cou, hein ?
Cette défaite est gênante, oui, car elle arrive après une embellie de jeu et de résultats, mais bon... On le savait qu'on se ferait marcher dessus au milieu. Obi Mikel et Essien face à Cissé - Cheyrou, ben tiens. On se doutait que l'on souffrirait énormément sur le flanc droit de notre défense. Tu penses vraiment que Kaboré pouvait lutter toi face aux automatismes Malouda - Cole - Zhirkov ? Ben non.

"oui mais attends, les nouvelles recrues offensives là...quelle déception !"

Si l'on se fie au rendement "chiffré" du duo Remy - Gignac de mardi soir, oui, on ne peut qu'être déçu. Même dans leur apport collectif. Ceci dit, être pris en tenaille par la paire Alex - Terry, ou bien avoir au marquage Ashley Cole pour leur premier match alignés ensemble... Dur dur non ?

En plus nos "hommes de bases" ont été noyés dans la médiocrité également, comme Cheyrou qui malheureusement nous rappelle ses limites à ce niveau. Heureusement que 3 joueurs étaient convenables pour maintenir la barque à flots : Heinze, Lucho et Cissé."Com' d'habituuuuuuuuuuuuuuuude"

"oui enfin Lucho, pour 18m€, il n'a pas été décisi..."

Ta Gueule Jean Mich'.


"Passons à Auxerre alors. Quel dommage ! L'exploit était si proche ! Pourquoi n'ont ils pas poussé un peu plus ? Joué plus au ballon plutot que de subir autant ? Ils étaient prenables en face!!"

Ben voyons : voilà une idée qu'elle est bonne ! L'équipe montée avec succès par Fernandez depuis 2 ans dont le jeu est basé essentiellement sur la contre attaque : pourquoi ne pas ce soir là, la faire jouer d'une manière totalement différente ??? 
Oui ! C'était le moment pour ça ! Face au Real Madrid ! De José Mourinho ! Qu'importe qu'il ait aligné 3 milieux défensifs, Diarra - Khedira - Xabi Alonso après tout. Nul doute que Ndinga Pedretti et Contout auraient pu lutter avec eux tiens. Il fallait jouer haut! Voila la solution! Les presser ! Les pousser à la faute ! Steven Lagil et Oliech auraient pu prendre le dessus sur Sergio Ramos et Pepe ! C'est certain ! Et ne pas avoir peur de leurs contres ! Tu m'étonnes... Des mecs comme Cristiano Ronaldo, Higuain ou Benzema, leur laisser de l'espace, c'est les condamner à mourir, c'est évident !
Allons Jean Michel, réfléchis un peu voyons...Auxerre a joué avec sa force passée, et actuelle : le bloc bas, les ouvertures rapides vers l'avant de Pedretti, et la vitesse d'Oliech. Pas de bol, ils avaient aussi mardi soir la réussite de la saison actuelle, non de celle passée. Fernandez savait que le Real pousserait, jouerait haut, essaierait de marquer rapidement, et oui, je pense que c'était la solution de les attendre bas, de jouer dans leur dos avec des attaquants rapides. Et c'est passé près, dommage.


Mercredi soir :
"ahlala, quand même... heureusement que Lyon est là pour sauver l'honneur du pays!"

Oui, c'est bien vrai... Les lyonnais seront encore là au printemps prochain, pour jouer les 1/8 de finales de cette compet' ! Gros soulagement pour le gouvernement Aulas qui s'accorde là quelques jours de tranquillité, avant le déplacement à Nancy ce samedi. Le peuple d'OL Land accorde ainsi un peu de répit au premier ministre Puel.

"hé oui hé..3 buts à l'extérieur hein!"

Oui bon, remettons aussi les choses à leur place : l'équipe en face était l'une des plus faibles de toute la compétition. Ce score est un moindre mal en comparaison du statut des deux équipes. Lyon s'est quand même fait peur en ne sachant à aucun moment calmer le jeu, garder le ballon, gérer... Au contraire ! Les israéliens ne cessaient de pousser. De manière désordonnée et au final inoffensive, mais ils avaient le ballon, et ils jouaient haut ! Le résultat est là, oui, mais la manière laisse encore à désirer. Comme face à Schalke. La réussite qui les fuit en championnat est planquée ici, la coquine.

lundi 27 septembre 2010

Matches du Samedi, 7ème journée de L1

 

En relisant mes impressions d'avant matches, je comprend vraiment pourquoi je n'ai jamais réussi à gagner plus de 3€ au Loto Sportif. Autant sur mes impressions d'avant matchs, je n'étais pas loin de la vérité, autant sur le résultat sec, c'est la catastrophe. 


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Nice - Rennes : 1 - 2
Le duel colombien a effectivement eu lieu. Montaño venant piquer son ballon au dessus d'Ospina pour le 1-2 suite à une grossière perte de balle de Mabiala. Le musclé Stade Rennais repart ainsi avec les 3 points sur ce coup du sort remarquablement conclu. 
Difficile période pour l'équipe de Roy qui enchaîne ici sa 3ème défaite d'affilée avant d'aller affronter le PSG au Parc des Princes. Autant dire, une 4ème perle.
Rennes s'installe tranquillement en tête de la L1 sans rien proposer de génial. Les briscards - Leroy, Damlat - tiennent la cadence, les révélations de l'an passé - Mvila, Marveaux - confirment pendant que de nouvelles pointent leur nez - Brahimi par exemple - et les..enfin, la recrue offensive plante encore. 


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Caen - Bordeaux : 0 - 0
Match effectivement indécis, vu que personne ne s'est décidé à planter en 90 minutes. Faute aux gardiens, car Carasso et Thébeaux durent sortir 1-2 parades de temps à autre. Pas grand chose à signaler d'autre. Caen a cadré 1 tir dans le match, et Bordeaux a ronronné. Mégateuf à Dornano.


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OM - Sochaux : 2 - 1

Score peu représentatif du la physionomie du match tant l'OM a dominé son sujet.
- Une défense presque retrouvée : Azpilicuela excellent offensivement et vigilant défensivement. En net progrès. Mbia - Diawara, ça a quand même de la gueule. Une grosse autorité, des duels remportés, des jaillissement à propos, de la sérénité,... Lorsque l'ancien bordelais aura retrouvé du rythme, ça va gazer. Taiwo a du feu dans les jambes ces temps ci. Outre son exceptionnel (et involontaire) but de 40 mètres, ses centres, ses percussions, ses combinaisons avec Ayew,... ont mis la pagaille sur ce coté gauche d'où venaient si peu d'actions l'an passé. Son entente avec le fils d'Abédi Pelé est évidente et beaucoup plus efficace que celle avec Niang. ce dernier préférait repiquer dans l'axe plutôt que de combiner avec le Nigerian. Deschamps a rééquilibré son équipe qui penchait parfois trop à droite avec l'entente Lucho - Valbuena - Bonnart de l'an passé.
- un milieu où Lucho a rayonné : l'argentin était dans tous les bons coups. Un but et 3 caviars offerts à Gignac qui auraient pu (dû?) être convertis en buts. Il a vite oublié ses échecs face à Moscou. A ses côtés, Cheyrou a paru emprunté et maladroit. Difficile de tenir la comparaison, mais l'ancien auxerrois était en deçà de ses dernières performances. Cissé toujours aussi propre et efficace à la récupération. On l'a senti plus libéré par la présence de ses deux compères de l'axe central défensif.
- une attaque méritante : Gignac n'a toujours pas marqué mais a réussi un gros match. De subtiles déviations pour Ayew ou Lucho ont donné de la vitesse à certaines attaques. Son jeu dos au but est précieux et utilisé avec intelligence. Son jeu long fut aussi bon que son jeu court. Il retrouve du rythme, pour preuve ses accélérations jusque la toute fin de match, mais pas l'efficacité. Il aurait dû marquer sur la première offrande de Lucho en début de match : il a bourriné en tribunes, certes gêné par Bréchet. Il aurait dû tuer le match sur une nouvelle offrande de Lucho : il a trouvé la barre après avoir joliment éliminé Bréchet d'un subtil contrôle. Une arme utilisée par Ayew pour se défaire du marquage pourtant efficace de Faty, afin de servir  merveilleusement l'ancien toulousain pour une reprise, difficile, qui passa de peu à côté.
Valbuena enchaîne un second match sans relief. Peut être que l'heure de Rémy est arrivé. Son entrée, ovationnée par le Vélodrome, fut tonitruante : premier ballon, déviation de la tête, but de Lucho. Sur l'un de ses ballons suivants, il élimine Brechet (encore lui) d'un subtil contrôle orienté pour envoyer le ballon au ras de la Lucarne opposée. Il se signale encore sur un corner en toute fin de match ou il plaça une tête au ras du poteau. Ce mec est rapide, technique, et bon de la tête. Et s'il marquait lui ?

On peut aussi signaler la bonne tenue du public marseillais, qui intelligemment ovationna tant la sortie sur blessure d'Azpilicueta (pourtant tenu - à tort - comme responsable de la défaite face à Moscou) que l'entrée de Brandao

Face à l'OM, Sochaux a lutté avec ses armes et fut loin d'être ridicule. D'excellents joueurs composent cette équipe et devraient emmerder bon nombre de défenses adverses : Martin, Boudebouz, Ideye notamment. Mais ils ont beaucoup trop souffert défensivement pour ramener quoique ce soit du Vélodrome samedi soir.

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Lorient - Monaco : 2 - 1
Je pensais les monégasques bien partis pour ramener quelque chose du Moustoir : il n'en fut rien. Totalement dépassés par la vitesse de l'attaque lorientaise (Kitambala, Gameiro en tête de proue) et incapables du moindre mouvement offensif de qualité, Monaco a bien failli réussir un joli hold-up : le match nul ne se transformant en défaite que sur la fin. Les monégasques durent cependant jouer à 10 contre 11 pendant plus d'une mi - temps, suite à l'expulsion méritée de Puygrenier. Copie à revoir pour Guy Lacombe, papa Gourcuff respire.

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Auxerre - Nancy : 2 - 2
Un match qui débute par un doublé de Denis OliechJean Fernandez commençait à imaginer de quelle manière il allait demander un autographe à José Mouronho mardi soir, Nancy égalisa une poignée de minutes plus tard par 2 de leurs recrues : Cuvillier l'ancien boulonnais et Vahirua qui dépucela la pagaye lorientaise.
Auxerre inquiète. Sa si solide défense de l'an passé vole encore en éclats face à de modestes nancéens - bien que retrouvant Hadji à leur pointe. N'imaginons pas ce que cela pourrait donner face à Benzema, Higuain ou Cristiano Ronaldo. 
Ils pourront cependant compter sur leur attaquant Kenyan visiblement en forme et ravi de jouer en pointe en l'absence de "Ikea" Jelen. Sa pointe de vitesse peut faire souffrir une défense jouant haut, comme on peut imaginer celle du Real demain, si Pedretti est dans un bon soir en guise de lance-missiles.





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Montpellier - Arles Avignon : 3 - 1
Arles à une nouvelle fois bien joué, été méritant.. mais malchanceux et pas aidé. Dja Djédjé trouve ainsi le poteau à 0-0, Kermorgant se voit refuser le but du 2-2 sur un hors jeu inexistant. Et sur le contre, Montpellier tue le match. A signaler, le doublé d'Olivier Giroud dont le profil me semble plus adéquat dans le système de jeu de Girard, que ne l'était celui de Montaño.
Poissards les avignonais, qui perdirent Charisteas sur une ... talonade. Joueurs, mais poissards. Toujours pas d'entraîneur nommé, Salerno qui commence à fatiguer...rien ne va.
Les équipes n'ayant toujours pas rencontré l'ACA commencent à baliser, car les premiers points devraient bien tomber un jour pour ces derniers, et ceux qui les perdront face à eux seront de jolis cocus.


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Lyon - Saint-Étienne : 0 - 1
Du jeu, des poteaux de l'injustice pour Arles Avignon donc. Mais aussi pour le club le devançant d'une place au classement : Lyon.
Si l'on avait dit aux hommes de Salerno qu'après 7 journées, ils seraient planqués juste derrière Lyon à 5 points d'eux,...ils auraient lolé.
Le pire scénario pour les lyonnais est donc arrivé. Outrageuse domination, nombreuses occasions de buts, 3 poteaux/transversales, des ballons sauvés sur la ligne. Et ce qui devait arriver, arriva. Sur une erreur arbitrale pour couronner le tout. Payet transforme un splendide coup - franc, pourtant pas évident. 
On peut donc pester contre la mauvaise fortune, mais aussi contre la maladresse des attaquants lyonnais qui auraient dû marquer bien avant ce coup franc magistral. Mais que ça soit Bastos, Gomis, Briand ou Gourcuff, tous pêchèrent dans le dernier geste. On ne leur reprochera pas de ne pas s'être battus, non... le public était derrière eux, poussait, poussait... Mais non, flop. Pourtant de loin la meilleure prestation des lyonnais.
Ils n'avaient pas encore retrouvé beaucoup de fluidité, mais leur engagement européen et le rythme qu'ils imposèrent mirent les stéphanois totalement hors du coup. Ceux-ci essayèrent de ralentir de jeu, de casser le rythme. Pas trop de contrer, non. Juste éteindre le feu. Et ça a suffi. Jusque ce tacle anodin - mais par derrière - de Kalstrom sur Perrin. Que Payet, pourtant assez transparent jusqu'ici, transforme pour la grande joie des supporters verts.

A signaler la rigolote prise de bec dans les couloirs du vestiaire entre Bats - Vercoutre et Galtier. Agrémenté de quelques invectives de Puel, demandant à l'entraîneur stéphanois de "la fermer un peu". Marrant quand on entend les incessantes jacasseries du duo comique lyonnais sur le banc de touche pendant n'importe quel match.
Si on ajoute à cela la course poursuite d'Aulas derrière les arbitres après match pour leur faire savoir la vérité sur la faute qui précéda le coup-franc de Payet
Celui-ci ne s'arrêtera pas là samedi soir : pour calmer la vindicte populaire, demandant à corps et surtout à cris, le départ immédiat de Puel et refusant de quitter le stade après le match, JMA prit alors le micro pour un discours assez cocasse : "Je n'ai pas dit que Puel était l'homme de la situation", "il faut supporter le club, pas Claude Puel...", "nous demain, on joue la C1, eux ils la jouent sur Playstation". Enfin, je suis pas certain de l'exactitude des propos, mais je retranscris pèle-mêle, 1, 2, 3 PAF pastèque.

Bref, un joli théâtre de Guignols.

samedi 25 septembre 2010

Ligue 1 : Avant - Journée 7



Petit tour ensemble avant le coup d'envoi de cette 7eme journée de ligue 1.

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Nice - Rennes :
Un match qui plairait à Jeanne Mas, tout en rouge et noir. L'Équipe a choisi de mettre en avant le duel colombien entre l'attaquant rennais Montano et le gardien de but Niçois Ospina. Mouais. Entre une équipe qui vient de prendre deux "valises" à l'extérieur (4-0 à Sochaux, et 2-0 à Saint-Étienne) et qui cherchera à se rassurer avant tout et une équipe qui aime jouer les costauds à l'extérieur, pas certain que le spectacle soit en rendez vous.

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Caen - Bordeaux :
L'équipe normande serait la plus boiteuse du championnat. L'infirmerie lyonnaise ne doit pas faire partie du classement alors... Franck Dumas avec un des effectifs "pro" les plus limités numériquement de L1, doit chaque journée bricoler une défense, un milieu, voire une attaque compétitive. Mais les résultats suivent. L'effectif, peu modifié après la monté semble toujours dans sa dynamique de fin de saison dernière.
Les girondins devront donc se méfier de ce match dans un stade ou ils furent sacrés champions de France en 2009. Ils n'auront pas face à eux les amorphes nancéens ou la bête boiteuse lyonnaise, mais une équipe sure de son collectif aux automatismes bien rodés.
Jean Tigana commence à poser sa patte sur son groupe et les résultats semblent arriver. La majorité de son équipe type s'est en plus reposée encours de semaine au contraire des caennais à Avignon.
Un match assez indécis donc, mais je donne un avantage à bordeaux.

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OM - Sochaux :
Marseille doit enchainer les victoires. Leur effectif est enfin au complet et ils ont eu une semaine entière de repos / travail. Deschamps devra faire ses premiers choix :
- en défense : dans l'axe, Diawara devrait faire son retour après sa longue blessure fin juillet. L'associer à Mbia permettrait de repartir sur les bases de la fin de saison passée. Je doute cependant qu'il tienne tout le match. Sur le côté droit, DD a préféré Kaboré à Azpilicueta samedi dernier à Arles. Ce dernier dans une mauvaise période, Deschamps a préféré la jouer sure avec un Kaboré déjà utilisé avec succès l'an passé à ce poste. Vu qu'il n'a jamais hésité l'an passé à laisser des recrues sur le banc lors de leurs méformes, je pense qu'il remettra le burkinabais titulaire ce soir. Surtout qu'il faut retrouver une sureté défensive avant de se déplacer à Chelsea mardi soir...
- en attaque : la triplette Ayew - Gignac - Valbuena s'est bien amusée samedi dernier. Leur entente - surtout pour les 2 derniers - est évidente et le fils d'Abedi Pelé est dans une bonne période. Brandao ayant été pris en grippe par une partie du public, il ne sera surement pas sur la pelouse ce soir. Le retour de Loic Rémy doit par contre faire réfléchir Deschamps. Toujours dans une logique d'anticipation de la C1 de mardi soir, il voudra surement donner du temps de jeu à l'ancien niçois. Au pire, il devrait rentrer pour une bonne demi-heure, au mieux il débutera et (r)enverra Ayew sur le banc.
Autre chose qu'une victoire pour les olympiens serait une contre - performance.

Moins de soucis "de riches" pour l'équipe de Francis Gillot. Seul Ideye devrait manquer à l'appel ce soir par rapport à l'équipe ayant étrillé Nice samedi dernier. Il sera cependant sur le banc. A Sochaux on la joue "petit" (ce qu'ils sont après tout...) dans les déclarations, mais vu leurs derniers matches en L1, on espère bien ramener quelque-chose du Vélodrome à l'image de Caen lors du premier match.

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Lorient - Monaco :
Le pelouse synthétique de Lorient, à l'image de celle de Nancy, réussit bien plus aux visiteurs d'un soirs qu'aux locaux. Mis à part Lyon (...), Caen et Nice sont venus se servir en points au stade du Moustoir. Gameiro peine à remarquer, Kitambala n'a pas fait oublier Vahirua, Koscielny et Marchal ont déserté la charnière centrale. Bref, Gourcuff a du boulot pour faire reprendre la sauce.
Face à eux de solides monégasques viendront sans leur dernière recrue, Laurent Bonnart. L'équipe de Guy Lacombe me parait armée pour lutter dans le premier tiers du championnat : une défense expérimentée (Hansson - Puygrenier et bientôt Bonnart), une attaque plutôt rapide (Park et Aubameyang) et prometteuse (Mbokani). Un bon mélange pour venir emmerder les adversaires chez eux, mais peut être aussi pour s'emmerder à la maison lorsqu'il faudra faire le jeu.
Avantage Monaco donc.

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Montpellier - Arles Avignon :
Le refrain préféré des entraineurs de ces deux équipes lors des 2-3 premières journées était : "on est pas arbitrés comme les autres". Bon, ce soir ils sont face à face (enfin plus Estevan, limogé depuis), donc on ne devrait pas avoir de plainte de ce genre. Encore que...
Montpellier peine à retrouver une solidité défensive et une agressivité qui leur réussissait si bien l'an passé. L'absence de Spahic derrière et le départ de Costa au milieu ne sont pas étrangers à cela. Et comme devant, Giroud n'a pas encore fait oublier Montaño, les enfants de Nicollin avancent cahin-caha. Ceci dit, je ne me fais pas trop de soucis pour eux car leur jeune garde devrait confirmer les belles promesses de l'an passé et les recrues Kabze et Estrada ont déjà montré de jolies choses.
Pour Arles, on connait la rengaine : l'équipe est à la recherche de ses premiers points et de certitudes collectives. La liste des défaillances est aussi longue que celle des recrues, donc ne revenons pas dessus. De leur match face à l'OM, j'en tirerai cependant quelques motifs d'espoirs : la bonne tenue de Meriem (ses coups de pied arrêtés notamment), la combativité et la rapidité de Dja Djédjé, la volonté de Piocelle et Kermorgant.
L'équipe a besoin de temps pour se mettre en place, mais surtout d'un entraineur et de calme. Le fantasque président Salerno ferait bien de leur fournir tout ça s'il veut pas faire pire que Grenoble l'an passé.
Avantage Montpellier donc.

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Auxerre - Nancy :
Avant de prendre une photo avec Mourinho mardi soir, Jean Fernandez devra serrer la main de Pablo Correa. Il devra aussi serrer les dents pour ne pas perdre encore des joueurs ce soir, après avoir vu Le Tallec se blesser pour 2 mois (en plus de Jelen comme d'habitude entre les mains des kinés du club...ce mec a un corps de 85 ans, c'est dingue). Le match face au Real ne devra pas être trop dans les têtes pour autant car Auxerre, 19ème, a besoin de points. Et comme face à eux, ils auront une équipe bien plus à son aise à l'extérieur que chez eux, qui récupèrera en plus son meilleur joueur de l'an passé (Hadji)... Dur.
Nancy devrait réussir son coup en ramenant au moins un point.

Et voilà pour ce soi....ah non, j'oubliais :

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Lyon - Saint-Étienne :
De mon vivant, jamais je n'avais remarqué autant de médiatisation pour ce derby. Pour les raisons que l'on sait, il sera épié de toute part même si seul Orange Sport le diffuse. Canal ayant opté pour Lens - PSG demain soir. Bien vu.
Lyon ne devrait pas être trop perturbé par leur match, à priori facile, de C1 mercredi (déplacement à Tel Aviv). Ils pourraient par contre l'être un peu plus par l'accueil que leur réservera peut être leurs propres supporters :
Lors d'une séance d'entrainement ouverte au public, certains ultras Lyonnais n'hésitaient pas à hurler aux joueurs : "laissez gagner les verts samedi, on s'en fout, on veut que Puel dégage". Ambiance.
Le coach lyonnais en a déjà vu d'autres, tant à Lille qu'à Monaco, voire déjà à Lyon même. Sauf sur le rocher où Deschamps le remplaça, il a toujours été maintenu par ses dirigeants. Preuve de l'énorme confiance que lui confèrent ses "supérieurs" en toutes circonstances. Il devrait en être de même ce soir, même en cas de défaite.
Mais être accueilli par un public en partie hostile, voire chambreur en cas de mauvaise tournure du match, pas sûr que des joueurs déjà fragilisés par de nombreuses mauvaises performances récentes (tant individuelles que collectives) soient galvaniés et poussés à se sublimer comme ils devraient l'être lors d'un tel match. Cependant, on peut aussi penser que le mouvement d'humeur des ces 2 énergumènes lors de la séance d'entrainement n'est pas représentatif du peuple lyonnais qui sera présent ce soir en tribunes. A voir.
Quoiqu'il en soit, ambiance lourde, électrique, pression énorme,...voilà ce qui attend les joueurs de Puel ce soir.
Les verts sont euphoriques en ce moment. Même en faisant tourner, ils marquent, ils n'encaissent rien, et gagnent leurs matches. La confiance est là.
Cependant, c'est leur premier "gros" rendez vous de la saison. Le seul adversaire supérieur sur le papier les ayant balayés 3-1 lors de la première journée (Paris), il sera intéressant de voir de quelle manière les verts aborderont une rencontre face à un adversaire à priori supérieur. Vu la manière dont Galtier mène ses hommes à l'extérieur depuis cette défaite inaugurale (à Rennes par exemple), et malgré leur récent habit de leader, les lyonnais devraient avoir face a eux un bloc vert défensivement renforcé aux intentions offensives limitées à des contre-attaques.
Ne devraient ils pas plutôt essayer de vite faire plier les lyonnais fragilisés et sous pression, en leur maintenant la tête sous l'eau le plus possible ? Profiter de l'état de grâce de leurs joueurs offensifs plutôt que d'essayer de tenir au maximum ?
Lisandro ne sera pas sur la pelouse ce soir, mais Gomis le suppléera. Un homme qui devrait lui voir sa motivation décuplée face à son ancien club.

Difficile de prédire quoique ce soit donc...