mardi 12 octobre 2010

Après la souffrance, la délivrance...

Nous avons enfin vaincu la Roumanie. Oui, vous entendez bien, NOUS AVONS ENFIN VAINCU CETTE PUTAIN DE ROUMANIE ! Après avoir produit l'un des pires matches de l'histoire des Championnats d'Europe en 2008 (0-0), après avoir été humilié sur nos terres par un odieux c.s.c. d'Escudé, après avoir péniblement arraché le point du match nul chez eux (2-2), ... la victoire.

En étant sévères, on pourrait dire que "seule la victoire était belle". Arrachée dans les dernières minutes sur un but légèrement hors jeu au début de l'action, défaite évitée d'un cheveu avec ce poteau trouvé par les attaquants roumains,... Comme le dirait Laurent Blanc, c'était "Cric Crac". 
Il y a quelque mois face au même adversaire, suite à un scénario quasi similaire - domination stérile, contre-attaques, chaud aux fesses - la défaite avait conclu la soirée. Samedi, ce sont sur les sourires de Loïc Rémy et Dimitri Payet que se tournèrent les caméras de TF1, entre deux "hein Arsène?".

Cette équipe, ce groupe France, avance. Dans son groupe dont il occupe désormais la première place, mais aussi dans sa cohésion et son esprit général. Les gars se battent sans rien lâcher (M'Vila, Diarra), provoquent avec leurs moyens (Nasri, Valbuena) ou simplement font le taf (Reveillère, Mexès, Rami). Même si certains passent à côté (Benzema, Clichy, Malouda), on sentait un réel effort collectif pour pallier à ces défections côté gauche. Quand l'heure fut celles des remplaçants, ce ne furent pas 3 gonzes tirant la gueule pour ne pas avoir été alignés qui rentrèrent sur la pelouse, mais 3 morts de faim. Résultat ? But du premier rentrant (Rémy), puis magnifique travail du second (Payet) pour servir le troisième dans un fauteuil pour le coup de grâce.

Nul ne sait comment les choses auraient évolué si ce poteau roumain avait été rentrant et non sortant. Et franchement, on s'en cogne. Le match fut maîtrisé en première mi temps, puis franchement dominé en seconde. Face à une faible Roumanie, qui ne doit plus faire peur à grand monde, c'était un moindre mal. Ceci dit, ne disait-on pas la même chose avant le match face aux biélorusses, pourtant soldé par une défaite ?

En tant que supporter, ce match était crispant, énervant... mais au final heureux. Les gars ont trimé pour aller arracher cette victoire méritée, place maintenant à la séance plaisirs face au Luxembourg de Jeff Strasser. Match après lequel je comptais initialement poster ce message, mais en y réfléchissant bien, il n'y aura certainement rien à retirer de ce soir : schéma différent, titulaires différents, et adversaires faibles. Espérons que nos français sauront marquer ce précieux premier but suffisamment tôt, pour s'éviter l'inutile et dispensable frisson de la honte, au cas ou... Non, n'y pensons pas.

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